mardi 20 mai 2008

Même un lundi soir du mois de Mai, il s'en passe des trucs de ouf chez Opale


Préface: Tout de suite je te mets dans le bain: si t'es sensible du vocable et de la description médicale et sanguinaire, évite de vomir ton ptit dèj et va bosser.
Sinon, salut, ça va bien aujourd'hui ?

Hier soir c'était un bad remake d' Urgences à la maison.


Ok, la prochaine fois on fera "La croisière s'amuse bien dans un T4 à Saint-Etienne" ou "Harry Potter lance un sort à sa voisine", mais là ça s'est imposé tout seul, pas le choix.


Pis en plus j'aime bien le Dr Ross moi, sauf que là, il était pas dispo. Dommage.


Donc, tout d'abord, c'était Emergency parce que Lancelot y s'est encore fait mal.
Il est tombé à l'école, s'est écorché le genoux et aussi cogné le coude, alors hou là là mazette, sa première question a donc été: "On va à l'hôpital ?", le sourire jusqu'aux oreilles.

Je sais, je suis médisante, je dis "encore".
Mais Lancelot, il aime bien aller à l'hôpital. Ouais.


Parce que celui qui s'est déjà tordu la cheville et à fini plâtré 3 semaines, c'est Lancelot.
Celui qui est tombé à vélo et à fini avec une entorse au genoux, c'est Lancelot.
Celui qui s'est fait mal au poignet et a eu besoin d'avoir le bras en écharpe plusieurs jours, c'est ... Lancelot.
Celui qui s'est tordu la cheville bis pis pour pas en rajouter un sale gosse lui est tombé dessus 5 mins plus tard, sur la même cheville sinon c'est pas marrant, et qui a eu une attelle, c'est qui ? Lancelot.


Celui qui qui a commencé à faire des otites à 11 ans, c'est toujours lui.
Qui s'est coincé le doigt dans une porte quand on faisait les travaux alors qu'il y avait 5 gosses qui chahutaient, c'est qui tu crois ? Oui je sais c'est plus marrant.
Donc je dis "encore", mais j'ai des circonstances.


Alors là, pour une fois, on ne va pas épiloguer sur les bobos de Lancelot, mais profitons-en c'est si rare, sur Clovis.
Non maman, je ne me réjouis pas qu'il soit arrivé un truc à Clovis, c'est juste que pour une fois, ça change ! Et puis c'est de l'humour quoi ...

Hier soir donc, il vient me voir en me disant:
- Maman, y'a une dent là qui bouge qui m'énerve
- Tu veux que je te l'enlève ? (chic chic ! On va jouer au chirurgien stagiaire que me suis-je dis)
- Oui !
Nous voici dans la salle de bain. Ben oui j'avais bien supposé qu'on allait en fiche partout ...
Il me dit en ouvrant la bouche " 'egade è 'ouge eaucoup"
Effectivement, elle bougeait beaucoup.
Bouge pas, que je lui dit, je te l'enlève avec mes doigts.
L'artisanat, y'a pas à dire, ça me fait triper.


Et me voilà attrapant comme je peux la dent entre mon pouce et mon index.
Elle se tordait en arrière cette imbécile, on voyait son dessous tout rouge, mais pas vers l'avant.


- ça te fait mal ? que je lui demande
- pas du tout, me répondit le vaillant guerrier
- bon, ok, je re-tire.


Il y eu un mini craquement, crrrrrrr (je sais que c'est le genre de bruit qui fait plaisir aux âmes sensibles) et la dent se mis à saigner partout, enfin la gencive quoi, mais impossible de la retirer. Cette saleté était bien attachée pis elle glissait entre mes doigts, je n'avais pas de prise.
- Attends, qui lui dis-je, je vais prendre une pince à épiler recourbée, comme ça ça ira mieux. Mais crache un peu avant, tu as du sang plein la bouche.
- 'accord"


Qu'est ce qu'on s'amusait bien !


Me voici munis de ladite pince, j'emprisonne la dent et essaye de tirer vers le haut. Fort mais pas d'un coup sec, je ne suis pas une barbare. Non non.
Rien à faire. Elle était vraiment bien attachée.
Elle se tordait bien vers l'intérieur de la bouche, ça faisait un trou tout rouge en dessous, et ça pissait le sang.
- Attends mon biquet, je vais ressayer avec mes doigts, on ne sait jamais.


Et me voici de nouveau trifouillant la dent rebelle de mon bonhomme, du sang plein les mains, et cette atroce dent qui n'a jamais voulu se défaire.
Tant pis qu'on a dit, c'est énervant, elle tombera toute seule.



Dommage, on aurait bien arrêter l'hémoragie comme le Dr Carter avec du gros coton comme si le patient allait se vider de tout son sang, c'était vraiment ludique come jeu !



Quand on est retourné à la cuisine, déçus, Clovis a montré à son frère 'la dent qui se retourne que d'un coté' et v'là que ce dernier nous rétorque "Ha c'est dégueulasse ! Arrêtez ça tout de suite où je vais gerber !!!"



Pfffff, c'est pas marrant un gosse de 12 ans.



Nous avec Clovis en tout cas, on s'est bien marré.






Petite note: Pour ceux qui se poseraient éventuellement la question, tout ce que je raconte dans ce blog est toujours du vécu, rien n'est inventé ni déformé, je ne suis pas une romancière, c'est ça qui est drôle, c'est que c'est ma vraie vie !

6 commentaires:

Anonyme a dit…

J'te connaissais plusieurs casquettes!!!mais de la à faire ton premier stage en dentairesur "la chaire de ta chaire" etj'te r'connais pas !!!!toi ,une princesse!!!!,j'trouve que t'exagères quand même.J'ose même pas imaginer si il avait été constipé .........le pauvre gosse

Anonyme a dit…

la "chair de ta chair" je sais ,c'est un peu plus français!!!!

LULU

Anonyme a dit…

Ben justement, tu crois pas si bien dire, le prochain sujet est "Les joies du premier lavement de mon fils ainé" ...
:o)

Anonyme a dit…

Enfin du Gore (et pas du Tex)!!!
Ca manquait. Ca va saigner. Non c'est déjà fait.

J'attends la suite : la dent tombe ! Ou pas ! le dendiste ou l'hosto ? La petite souris ??? !!!

Mouais ! t'as pas essayé la traditinnelle ficelle attachée autour de la dent et dont l'autre bout est accroché à une clanche de porte, dans l'attente que quelqu'un inopinément ouvre la dite porte et que Clovis se prend la clanche dans la figure car l'ouverture est inversée, parce qu'Opale n'y avait pas pensé, parceque ...

Bon j'arrête. Désolé pour lui.... Et tant pis pour Lancelot qui n'est pas le HEROS du jour.

Anonyme a dit…

Bichette, mon pauvre Clovis qui a déjà la cloison nasale déviée, pourquoi tant de haine ? :o)
Si il a voulu essayé le coup de la porte mais j'ai trouvé ça trop boucherie, après y'aurait eu du sang partout et à nettoyer c'est chiant... :o)

Anonyme a dit…

Beurk, je vais vomir.
C'est plus fort que moi : les histoires de dents, je ne peux pas.

Tu ne connais pas le coup de la poignée de porte pour faire tomber une dent ?